Avec la crise sanitaire, le vélo a connu un véritable essor durant ces deux dernières années ! Un mode de transport individuel, en plein air et idéal pour les courts trajets urbains. Pour les personnes ne souhaitant pas réaliser l’achat d’un vélo personnel, il existe plus de 50 offres de vélopartage en France. Mais comment fonctionne ce type de service ? On vous explique tout !
Le vélopartage, une mobilité accessible
Le principe même du vélopartage pourrait être résumé en quelques mots : vous réservez, vous déverrouillez, vous roulez ! L’idée principale est donc de fournir un service de mobilité en libre-service, selon les besoins. Principalement présents en centres urbains, les services de vélopartage sont idéaux pour réaliser des trajets sur une courte distance ou pour effectuer les derniers kilomètres.
Deux modes de vélopartage pour différents usages
On peut distinguer deux principaux modes de vélopartage :
- Celui avec un système de stations fixes. L’utilisateur vient récupérer et rendre le vélo à la fin de son usage sur une station du réseau de l’opérateur. La restitution sur station est nécessaire pour finir la réservation.
- En free floating. Ce modèle s’est particulièrement développé dans les capitales européennes ces dernières années. L’utilisateur récupère et restitue le vélo où il le souhaite (avec civisme bien sûr !) et notifie la fin de son usage via une application mobile. Le vélo est de nouveau libre !
Les deux modes ont donc des besoins logistiques très distincts. Le vélo en libre-service a su séduire une partie de la population désireuse d’éviter les problématiques de transports en commun saturés ou encore de stationnement difficile en ville. La facilité d’utilisation du service est également appréciable, avec une expérience entièrement automatisée, de la réservation jusqu’à la restitution. L’utilisateur est roi !
Des règlementations pour encourager l’usage du vélo
Cet engouement est d’autant plus encouragé par la création d’un environnement davantage sécurisé pour la circulation des deux-roues. Un ensemble de mesures a ainsi été mis en place par le gouvernement pour inciter à l’usage du vélo en ville.
La création de pistes cyclables sur de très longues distances, comme à Paris, est symptomatique de cette volonté d’orienter les utilisateurs vers des alternatives à la voiture individuelle en proposant un contexte plus sûr pour les vélos. Aussi bien dans le cadre personnel que professionnel !
Le vélopartage, un atout pour la mobilité professionnelle ?
Les règlementations récentes, comme la loi d’orientation des mobilités, incitent fortement les entreprises à se pencher vers un usage partagé des ressources de mobilité. Et le vélopartage gagne du terrain ! Il vient compléter des solutions de mobilités partagées déjà testées en entreprise, comme le covoiturage ou encore l’autopartage.
Quels bénéfices pour le vélopartage ?
Pour les entreprises et les collectivités, le vélopartage a de nombreux bénéfices. En effet, il peut être :
- Un levier pour réduire leur empreinte carbone
- Une source d’économies sur le budget mobilité
- Un moyen d’améliorer le bien-être et par extension la productivité des employés
Pour une structure, c’est un moyen d’intégrer une stratégie de mobilité plus globale tout en répondant à des enjeux environnementaux. Ainsi, on assiste progressivement à un passage entre un mode de gestion de flotte de véhicules motorisés à une gestion de mobilité au sens large. Ce qui n’est pas pour déplaire à des employés qui cherchent parfois un autre avantage que la voiture de fonction !
Électrique ou non, telle est la question !
Beaucoup de professionnels font aujourd’hui le choix de proposer des vélos électriques en libre-service pour leurs employés. Un type de vélo qui permet une adoption plus facile du service par sa facilité d’utilisation. Mais aussi car il permet de couvrir une gamme plus large de trajets ! Une expérience agréable pour les collaborateurs, mais aussi un moyen pour l’employeur de garantir un taux d’usage supérieur des VE. Ce qui permet bien sûr de rentabiliser l’amortissement initial de manière plus rapide.
Alors que cela soit dans le cadre privé ou professionnel, le vélopartage n’est plus à négliger. Écologique, économique et pratique, il a tout bon !
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